Festival Etonnants Voyageurs / Saint-malo

Publié le par yal

 

Avant-propos : Lorsque vous achetez un livre vous faites donc travailler divers corps de métiers. Ainsi, sur un ouvrage que vous allez payer 20 euros pour exemple, le métier que vous privilégiez le plus sera le revendeur( libraire) qui encaissera alors 7 euros environ. Vous faites aussi les beaux jours du livreur ( diffuseur, distributeur) qui lui se fera 5 euros environ à porter les cartons. Ensuite vous payez l'éditeur, qui en fonction de ses compétences plus ou moins fluctuantes pourra se payer à manger en s'octroyant environ 5 euros dès le 500ème exemplaire écoulé. Le fabricant de l'objet lui ( imprimeur), a d'ores et déjà encaissé son dû en prenant à la source ( l'éditeur ) 2 ou 3 euros. L'état récupérant sa part ( 1 euro ), le dernier corps de métier qui est l'auteur (le principal et réel concepteur du livre) travaille pour les miettes restantes, à savoir pour 1,5 à 2 euros. 
Par contre, en compensation, et pour lui faire oublier qu'il mangera des patates, il pourra voir sa tête imprimée en grand et se verra féliciter pour son génie exceptionnel, à un rythme savamment calculé.


Cette fatalité n'en est bien sûr pas une, le monde tournant lentement pour qui saura le voir.

 

Voilà, ceci étant dit, retrouvons-nous au grand festival "Etonnants voyageurs " ce week-end à Saint-Malo ( entrée gratuite ce vendredi). 
La petite maison d'édition( "De Dahouet" ) est au stand 41, une petite maison d'édition qu'elle est chouette, et qui de ce rébarbatif graphique en camembert, en aura fait des cocottes en papier...

Festival Etonnants Voyageurs / Saint-malo

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C
La parutiondu dernier tome de la bplc, c' est un peu comme l'arrivée du Beaujolais nouveau, un événement qu 'on attend avec impatience !<br /> Alors, pour bientot ?<br /> Encore et toujours admiratif...
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G
Le public a les yeux qui vont dans le bon sens... <br /> Bien sûr il y a une méconnaissance des conditions de taf, faut dire que même celui qui évolue dedans rencontre énormément de difficultés, par exemple au niveau administratif.<br /> Mais C'est vrai aussi que d'une manière générale, la tendance est d'établir unlien direct avec le producteur. Ça marche avec les AMAP, les concerts, et tant de chose. Dont nos bouquins. Les gens se sensibilisent aux conditions des auteurs, parce qu'ils veulent de la qualité, de l'authenticité. Contrecarrant et se méfiant d'un système prédateur vendant des produits et exploitant des producteurs. Puisqu'en définitive, ils sont dans la même situation. Et c'est cool.
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