carnets de voyage

Ici quelques actrices croquées au coeur de la roseraie du grand parc de la Tête d'Or à Lyon; profitant d'un passage dans cette ville et d'un peu de temps à perdre . Extraits . Histoire de garder la main.

Toujours un peu gênant, mais comment ne pas vivre une certaine fierté suite à de pareils retours et qui font chaud au coeur!

Rendez-vous cette fois en Provence au festival international du carnet de voyage de Lourmarin ( Vaucluse ) les 13 et 14 avril.
Cette manifestation invite le public à réfléchir et à s'interroger sur .....
Ah ah ah ah ah mais non je blague.
C'est invités tout court, que vous êtes ! 
Invités à vous rincer l'oeil tout au plus, car nous n'avons pas la prétention d'éduquer quiconque (enfin pas moi en tout cas).
D'ailleurs avez-vous remarqué que ce sont souvent ceux qui n'ont pas la prétention d'enseigner des trucs qui offrent un travail souvent très riche d'enseignements ? ( Et inversement ) 

Retour du deuxième trek des Annapurnas . Nul besoin de guide donc, pour faire ce fameux tour, nul besoin de porteur non plus ( la honte ...) , nul besoin de bâtons ( bonjour les touristes .. ).Non, ce dont vous aurez besoin pour arpenter ces presque 200 km à pieds sera seulement de deux jambes en bon état de marche . La montagne aura offert à nos frêles gambettes 4 600 mètres de dénivelé en montée, et tout autant en descente . Le point d’orgue étant un passage au col de Thorong-la culminant à 5416 mètres. ( Col que j’ai rebaptisé affectueusement « col de Thorong-ho-la-la) . 
Dans le cas où vous auriez quelques difficultés à franchir ce mur, pour vous faire passer la pilule il vous est toujours possible de tenter de trouver la réponse à ces énigmes, deux koans issus des grands préceptes zen : « Quel est le bruit que fait un clappement avec une seule main ? » ou encore « Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ? » ( Je préviens les adeptes de l’intellect, la réponse ne se trouve dans celui-ci) . 
Sinon, que fait-on lorsque l'on passe au pied d’ Annapurna 1 , Annapurna 2 , Annapurna 3 et 4 , ou encore Gangapurna ? Une pochade bien sûr ! 
Amitiés d’un pays qui ne manque pas de relief !

Gouaches sur carnet . 

Quelques pochades sur le vif lors d'une pause de vacances mi-septembre ( Italie , Haute-savoie .. )
 

Croquis de spectateurs au dernier salon Aquarellences à Alençon , et une vue de quelques façades croquées lors d'une balade matinale en ville . Croquis sur feuilles de carnet à dessin / Crayons de couleurs , aquarelle . 

Petit rappel , l'expo intitulée " Biennale internationale d'aquarelle du Léon" continue jusqu'au 1er mai à Morlaix et Saint-Thégonnec . J'y serai en dédicace cette après-midi et demain . La partie " carnettiste" ( quel vilain mot ..) , ou plutôt "croquis de voyage " y est présentée également car l'aquarelle est un outil pratique quand on travaille en extérieur . Nous sommes 7 ou 8 à illustrer cette partie . Quelques exemples ici de pages de travaux traités sur le vif . L'expression "sur le vif" détermine le fait que le sujet soit travaillé en totalité en direct . Alors ce type de traitement donne souvent un aspect vivant au résultat , mais bien sûr n'offre aucune garantie de qualité , contrairement à une idée un peu répandue . S'il est vrai que le travail en atelier ou d'après des influences photographiques offre le risque de bien se casser la gueule et offrir un travail particulièrement mort , on ne compte plus les travaux effectués sur le vif dont le résultat est définitivement décédé . Donc pas de règle à mon humble avis , du moment que le résultat obtenu est vivant . 
Alors c'est vrai que des instances particulièrement regardantes ont instauré des lois un peu ubuesques qui consisteraient à jauger non pas la finalité du travail , mais les conditions (!!) dans lequel ce travail a été fait .Ce sont de grands tribunaux qui peuvent vous ranger dans la case " démarche artistique sans intérêt " et vous condamner à différent supplices comme celui de vous attacher à un poteau , de vous gaver d'épluchures de gommes à l'aide d'un entonnoir ce qui entraîne un décès par étouffement , puis d'ensevelir votre corps démembré sous une vulgaire tombe en carton avec la mention " Ci-gît artiste sans intérêt car n'a point travaillé sur le vif " . Norman Rockwell ou encore Edward Hopper sont eux carrément dans une fosse commune . Alors pourquoi croyez-vous que fleurissent sur les réseaux sociaux autant de photos mal fichues de dessinateurs OBLIGÉS de prendre un cliché de leur travail sur le lieu même de leur modèle ? Si la preuve n'est pas avérée , hop ! , direct au cimetière des artistes sans intérêt ! Croyez-moi , on fait pas les malins . 

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"Je viens de voir un film ... pfouuu ! , d'un ennui ...
- Ah mais attention , tout est tourné en décor extérieur ! 
_ Oups .. désolé , je ne savais pas , mille excuses ... Chef d'oeuvre ... CHEF D' OEUVRE !! "

Fin du salon de Valence sur les peintres de montagne . Un accueil des plus sympathiques par cette association que je remercie , tous des amoureux de la montagne . Une thématique d'exposition qui offre une belle harmonie sur les murs. Souhaitons longue vie et succès en ce qui concerne cette initiative qui mêle dessin , peinture , et hauts sommets. Profitant d'une escapade loin de Bretagne , une pause en Haute-Savoie s'est avérée riche pour les mirettes , notamment à l'arrivée du téléphérique grimpant l'Aiguille du Midi . Seul passager de la cabine à ne pas posséder une paire de skis dans les bras (mais plutôt une paire de pinceaux dans la poche ) , j'ai pu ainsi offrir un peu d'espace vital dans ce téléphérique , ce qui est quand même sympa de ma part . Également seul à ne pas être fluorescent , j'ai ainsi pu rééquilibrer l'univers des couleurs concentrées sur un petit périmètre , ce qui ça aussi est sympathique de ma part . S'en est suivi une série de petites pochades sur le vif , dont une à l'extérieur des vitres , où il faisait -23° ( Mais j'avoue j'ai triché un peu , placé sous le souffle chaud d'une machinerie qui rendait la température suffisante pour des poils de pinceaux mouillés ) .

Le rendez-vous incontournable pour qui aime les compte-rendus de voyages sous forme de dessins , d'écrits etc .. c'est ce vendredi , samedi et dimanche à Clermont-ferrand en Auvergne . Ce grand salon " Il faut aller voir" réunit une grande variété de témoignages graphiques et c'est bien cette variété qui fait son intérêt ..les commerçants , même si on les voit tirer de plus en plus fort sur la couverture sont encore heureusement relégués au second plan ( pour combien de temps ? ) J'y serai encore cette année et c'est toujours un plaisir de croiser ce public impressionnant , souvent aussi voyageur et très intéressé par le sujet . J'y présenterai le tome 9 d"Une Bretagne par les Contours" , mais aussi les carnets de dessins "de terrains" ,puis la centaine d'enveloppes bien arrivées du projet " courrier à plumes " . Merci à l'IFAV de m'avoir gentiment présélectionné pour un éventuel prix de ... l'écriture (!) , même si je me vois mal voler la vedette à un écrivain véritable ;-) . Il est vrai qu'à Clermont il existe une série de nombreux prix décernés , et ce qui est toujours amusant , c'était de constater que mon travail ne rentrait jamais dans aucune de leur thématique . 
Un prix du manque de sérieux ?, je suis preneur ! 

Quelques pochades réalisées en extérieur durant notre dernière balade à travers un petit bout d' Europe . On est même allé voir s'il y avait du monde aux Balkans .